Brève histoire
Les
premières horloges comtoises ont vu le jour au
XVIIe siècle en Franche - Comté, dans le Jura. Les
premières gaines en sapin verni, sans
décor, furent conçues dans le canton de
Morez vers 1820. Des 3000 caisses fabriquées en
1830, on passa à 36000 pièces seize ans
plus tard. Cette nouvelle organisation du travail
entraîna une diminution du prix de vente de
l'horloge complète( mouvement plus gaine ). En
1845, une horloge complète était vendue
entre 55 et 70 francs. Le mouvement seul se vendait
auparavant de 225 à 300 Francs. Le 19ème
siècle constituait une transition
bénéfique: pour le gros oeuvre, la machine
se substituait à l'homme, dont le génie
pouvait alors s'épanouir dans d'autres domaines
plus créatifs et inventifs. L'horlogerie
n'employait que 300 ouvriers à temps plein, 4000
autres personnes, des paysans pour la plupart,
travaillaient en dehors des fabriques, à
l'ajustage, l'assemblage, la finition des rouages et des
parties mécaniques, ainsi qu'à la
fabrication et à la décoration des gaines
d'horloge...
Le travail était
réalisé à la ferme, surtout l'hiver,
lorsque la neige recouvrait la terre Le sommet de la
production se situe dans la seconde moitié du XIXe
siècle Déjà en 1900, plusieurs
millions de comtoises ont trouvé acquéreur,
et un mouvement d'horloge tel que celui - ci normalement
entretenu, est capable de fonctionner pendant des
siècles .
Malheureusement, il n'en est pas
de même pour les boîtiers en sapin qui ont
protégé au mieux l'élément
vital de l'horloge au détriment de leur propre
survie. La plupart des comtoises ont
vécu une existence rustique, dans la cuisine, sur
la terre battue, à l'épreuve du quotidien(
fumée, graisse, poussière,
humidité...), et ce, pendant des
générations. Dans ces conditions, on
comprend une certaine lassitude. Un tel achat, enlaidi
par le temps, n'incitait pas, un siècle plus tard,
à son renouvellement, d'autant que d'autres
productions gagnaient du terrain. Les mouvements de type
" Coucou " en bois de la forêt noire, les pendules
de Paris les "oeils de boeuf ", les tableaux comtois, les
pendulettes et les carillons " Westminster " toutes et
tous d' un coût réduit ont fini de
détrôner l' horloge comtoise. La guerre de
1914 -1918 avait sonné le glas; celle de 1939-1945
signe la fin d' une tradition.
formidable votre site on apprend plein de choses Merci
RépondreSupprimerou peut on trouver de la corde de remplacement ?
Vous pouvez en trouver dans mon atelier
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